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L’offre des veaux se replie

Malgré le jour férié du 11 novembre 2025, le marché du veau montre une contraction de l’offre. Après la levée des blocages liés à la FCO 3, les échanges reprennent lentement, notamment vers l’Espagne. Les prix se stabilisent après la volatilité estivale.

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Même si le jour férié du 11 novembre masque un peu la réalité, le niveau de l’offre en veau se rétracte. Après le pic des vêlages et l’épisode de blocage des exportations, l’impact de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO 3) se fait de nouveau sentir sur le Grand Ouest.

Cette semaine à permis d’écouler les retards de sortie, avec des veaux souvent très lourds dans les régions bloquées par les zonages de dermatose nodulaire (DNC) et libérées la semaine dernière. Les exportations ont redémarré, mais avec des volumes amoindris par le zonage DNC en Catalogne. L’absence de nouveaux cas depuis le 6 octobre est en revanche encourageante.

L’activité commerciale est plus fluide avec une concurrence plus forte et des engraisseurs espagnols qui ont remonté leur gamme d’achats pour la production de jeunes bovins laitiers. 2025 a confirmé cette tendance avec des niveaux de prix qui ont été très soutenus tout l’été avant que les intégrateurs mettent la pression, pour faire chuter les prix de 150 à 200 € dans les veaux laitiers ou croisés ordinaires.

Depuis la réouverture du marché espagnol, les tarifs se sont stabilisés avec un tri souvent moins prononcé dans les lots de veaux à l’entrée des centres d’allotement ou sur les marchés. La position des intégrateurs de veaux va devenir très inconfortable dans les années à venir, car si pour le moment la très bonne tenue du veau gras permet de sortir de très bons résultats, la dégradation des ventes dans le secteur aval et la revalorisation des petits veaux va changer le paradigme de la filière.

Cette semaine, les gros veaux laitiers se sont valorisés entre 300 et 320 € dans les centres destinés à l’exportation. Les gros veaux montbéliards d'exportation se valorisent entre 480 à 530 €. Ce matin sur le marché de Château-Gontier, les prim’holsteins et les normands convenables de 50-55 kg se sont négociés de 250 à 280 € et les 45-50 kg entre 150 et 230 €. Les marchés bretons et normands faisaient également état d’un commerce plus ferme avec des tarifs en progression dans les bons veaux viandés.

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